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" C'est au début de janvier, par une journée froide et venteuse à Londres, que je me suis assise pour prendre une tasse de thé avec le rédacteur en chef du Vogue britannique, Edward Enninful. Bien que nous ayons plusieurs amis communs, notre première rencontre remonte à des années. Je lui ai alors demandé de soutenir une organisationen laquelle je crois fermement, Smart Works.Ce qui a évolué au cours de la prochaine heure a été le pow-wow prometteur de deux penseurs partageant les mêmes idées, qui ont beaucoup en commun, notamment notre amour de l'écriture. Sur une tasse de thé à la menthe fumante, nous avons expliqué comment on peut faire briller la lumière dans un monde rempli de ténèbres apparemment quotidiennes. Élevé? Bien sûr. Ça vaut le coup? Sans question.Quelques heures après la fin de notre réunion, nous nous sommes déjà écrit des textos. Nous étions en train de philosopher sur la manière de communiquer cette compréhension partagée et la vision à travers laquelle nous voyons le monde, comment basculer d'une perspective de frustration à une perspective d'optimisme. Alors j'ai posé la question. En fait, j'ai tapé et supprimé la question à plusieurs reprises jusqu'à ce que j'ai eu le courage de poser la question : "Edward ... au lieu de faire la couverture, serais-tu ouvert à ma critique en édition de ton numéro de septembre?"(Remarque: je sais à quel point le numéro de septembre est important pour l'industrie de la mode. Je comprends la portée et je vois l'opportunité de participer à la promotion de la mode pour quelque chose de plus grand, plus gentil et plus percutant. Mais je suis aussi un peu nerveuse. Avoir courageusement demander au rédacteur en chef, que je venais tout juste de rencontrer, de tenter sa chance.) J'ai envoyé le texte.
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Les points de suspension... le «point point point» qui inspire la plus grande pratique de la patience en cette ère numérique. Et puis, il est apparu, la réponse de EE: «Oui! J'aimerais que vous soyez mon éditeur invité. Assise sur mon canapé à la maison, deux chiens nichés en travers de moi, j'ai célébré discrètement quand les mots sont apparus sur mon écran. Une semaine plus tard, Edward et moi avions nos réunions régulières - discutant des objectifs, des idées, des personnes qui figureraient sur la couverture, pendant que je suivais un cours intensif de jargon éditorial («le puits», ce qui signifie le n½ud intérieur du livre). et des acronymes à profusion («FOB», que j'ai essayé de qualifier de «recto de livre»). J'essayais de m'intégrer, de suivre le rythme de ces professionnels chevronnés et d'apprendre autant que possible le plus rapidement possible. Je pensais que certaines facettes étaient de la plus haute importance à inclure dans ce numéro - des éléments qui, espérons-le, donneraient le ton, sachant que ce numéro allait avoir lieu en août, au moment même où les lecteurs se préparent pour les défilés de septembre, où le jugement peut devenir obscur et centré vers le superficiel. J'avais lu un livre, Anaïs Nin, intitulé Le C½ur à quatre compartiments, qui contenait une citation qui m'a toujours résonné: «Je dois être une sirène, Rango. Je n'ai aucune crainte des profondeurs et une grande peur de vivre peu profond. »Pour ce problème, imaginais-je, pourquoi devrions-nous nager dans la partie peu profonde de la piscine alors que nous pourrions aller jusqu'au fond? Une métaphore de la vie, ainsi que de cette question. Soyons plus courageux. Allons un peu plus loin. C'est ce que Edward et moi avons voulu réaliser. Une question de fond et de légèreté. Après tout, c'est le numéro de septembre de British Vogue et une occasion de diversifier davantage ce que cela représente. Tout au long de ces pages, vous trouverez des créateurs du Commonwealth, des marques éthiques et durables, ainsi que des liens avec des créateurs, non pas sur les vêtements, mais sur le patrimoine, l'histoire et l'héritage. Vous trouverez également une section beauté qui met son énergie au service de la beauté intérieure, en célébrant le pouvoir de la respiration et de la méditation, ainsi qu'un entraînement favori qui vous pousse à utiliser votre c½ur autant que votre c½ur.
En feuilletant les pages, vous trouverez des visages et des noms familiers que je souhaite connaître un peu mieux, un peu plus en profondeur, même. Et il y a des noms moins familiers que vous voudrez peut-être connaître, tels que les femmes de Luminary Bakery et Tessa Clarke, cofondatrice de l'application de partage de nourriture Olio, que j'ai rencontrée discrètement l'année dernière. Il y a des lectures inspirantes de Brené Brown et Jameela Jamil. Vous trouverez également un article très spécial avec le Dr Jane Goodall, interviewée par mon mari, et une conversation franche et sincère entre moi-même et l'extraordinaire Michelle Obama. Mais plus que tout, cette question concerne le pouvoir du collectif. En identifiant nos forces personnelles, il est ancré dans la conviction que nous sommes encore plus forts ensemble. Vous trouverez cet esprit d'inclusivité sur la couverture: divers portraits de femmes d'âges, de couleurs, de croyances, de nationalités et d'expériences de vie variées, et d'inspiration incontestable. Certains, j'ai eu le plaisir de me rencontrer et de m'être enrôlé personnellement pour cette question, d'autres que j'ai admirés de loin pour leur engagement en faveur d'une cause, leur peur de briser les barrières ou ce qu'ils représentent simplement en étant. Ce sont nos forces pour le changement. Et parmi toutes ces femmes fortes sur la couverture, un miroir - un espace pour vous, le lecteur, pour vous voir. Parce que vous aussi, vous faites partie de ce collectif. Vous devez vous rappeler une mise en garde: ceci est un magazine. C'est toujours une entreprise, après tout. Je partage cela pour gérer les attentes: des sections de publicité sont nécessaires pour chaque problème. Par conséquent, même si je suis confiante que vous sentirez mon empreinte sur la plupart des pages, sachez que certains éléments viennent juste avec le territoire. J'espère que vous constaterez que le sentiment général sera celui de la positivité, de la gentillesse, de l'humour et de l'inclusivité. J'étais enceinte d'environ cinq mois quand ce processus a commencé et quand vous lirez ce magazine, mon mari et moi tiendrons notre bébé de trois mois dans nos bras. C'était un moment très spécial pour moi, sur tant de niveaux. Travailler avec Edward (Enniful, le rédacteur en chef), et son équipe, durant ma grossesse et mon congé maternité, a joué un grand rôle dans cette joie. C'était un privilège d'être accueillie par cette équipe incroyable équipe. À Edward, merci de me l'avoir confié. Je suis profondément honoré. Aux femmes qui ont pris mes aspirations pour cette question et les ont concrétisées en faisant partie de cette capsule témoin, à la fois en couverture et dans le livre, je suis très reconnaissante; vous êtes une source d'inspiration pour moi et je suis touchée par votre soutien. Et à vous, lecteur, merci - et j'espère que vous apprécierez... "
Le numéro de septembre de British Vogue, édité par la Duchesse de Sussex, est disponible dans les kiosques à journaux et en téléchargement numérique le vendredi 2 août.
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jamie-naley-scott1, Posté le mercredi 31 juillet 2019 12:41
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